Ça n'a pas de nom théorique ce qui se fait chez Tarabuste. Mais ça a des formes (peintures et poèmes) : on peut regarder ; on ne voit pas forcément bien du premier coup, mais je crois comprendre qu'un lyrisme s'y interroge et s'y défait (autre façon de s'inventer), s'y exerce ; avec et contre l'inévitable et mystérieux formalisme. Ça n'est rien de si nouveau. Déjà les troubadours. D'ailleurs "Tarabuste" ça vient, dit le Petit Robert, du provençal "tarabustar" croisement de "tabustar" (faire du bruit) et "rabasta" (querelle, bruit). Comme justement me disait aussi la parole amicale querelleuse de ma mère : " me tarabuste pas les oreilles avec tes inventions !" Parlait-elle de mes poèmes ?
James Sacré
La sympathie qui prévaut, la largesse de vue, la noblesse de l’attention, autant de qualités qui sont depuis toujours le propre de Djamel, il est remarquable que Claudine d’abord et Tatiana ensuite s’approprient ces partis comme des évidences intérieures. Trois êtres se sont trouvés, leur complémentarité passe par le partage d’un fondement qui donne à Tarabuste sa manière et son éclat. Dans cette maison (comme on dit fréquemment pour l’édition sauf qu’ici ce n’est pas une simple image), l’auteur est chez lui, on lui fait signe et sa spécificité devient la lampe de tous qui éclaire les murs. [...]
Yves Peyré
Exposition du 8 Juillet au 3 Septembre 2022
4, Place Hervé Faye, à Saint-Benoît-du-Sault, 36170
Entrée libre